from heaven to hell

les 24h qui se terminent dans une petite heure nous auront fait passer par pas mal de sentiments différents et divergents ... voyez plutot :

tout commença vendredi dernier, quand l'envie nous prit d'aller diner dans un resto italien du nom de bisetti's, notre bonne vieille france nous manquant un peu (?). apres un bon repas, un petit dessert, et deux ou trois cafés lavazza ingurgités avec délice tant ils effaçaient les affreux brevages qui portent ce nom ici, nous décidames de rester quelques minutes de plus, le temps de finir de savourer notre bouteille de vin (non on se refuse rien et on a bien raison de le faire !). quand soudain ... une serveuse blonde s'approcha de notre table. une certaine incompréhension naquit en nous, la note étant déja payée ... elle nous tendit alors un papier sur lequel figuraient son numéro ainsi que celui de notre serveuse attitrée (brune) (l'une comme l'autre étant loin mais alors vraiment loin d'etre moches ...). la blonde nous proposa alors de venir a une bringue chez la brune, proposition que nous accueillames avec tout le détachement possible (en apparence, l'intérieur était plutot du genre "WOUHOUUUUUUUUUU !!!").

cela étant dit, nous décidames hier soir, apres une partie de poker brillament perdue par notre jo national, d'aller boire un coup et d'inviter nos nouvelles copines. la soirée fut fort agréable, notre charme agissant de lui meme, et se termina sur le coup des 2hAM, avec une invitation a manger chez la brune (que nous appellerons désormais Liz) a la clé pour dans quelques jours.

mais tout cela était trop beau pour que nous ne subissames point un retour de médaille un jour ou l'autre ... ce jour arriva le lendemain matin meme ... apres un dur réveil, une partie de chifumi perdue, et une matinée a récurer le sol d'une piece surchauffée et aérée par en ventilo dont la vitesse de rotation est en tout point similaire a celle des éoliennes peuplant le pays ...

en gros, hier soir on était content d'etre hier soir, mais ce soir on est pas content de pas etre hier soir ...

Cadeau de noel pour axel

Nous avons vu sur le blog d'axel, que ce dernier était fasciné par les planches clouées qu'il recevait des US (quelle idée d'ailleurs d'importer des planches pourries pleines de clous, la faut m'expliquer, ca serait surement moins cher d'aller les acheter cher Mr bricolo, bref..).
Fascination justifiée vu la perfection des rangées de clous qui ornent ces planches d'une qualité que je qualifierais d'exemplaire.
Nous avons donc mené l'enquête, et nos investigations nous ont mené à découvrir le "ultimate weapon", à savoir la cloueuse pneumatique, outil le plus dangereux de la création.
Nous avons demandé à notre petit ami doug comment fonctionnait cet engin de malheur, il nous a expliqué avec une certaine réticence le fonctionnement de la bête, réticence car un jour il a assemblé son index et son majeur avec un clou et une autre fois ou le clou est rentré dans sa poitrine, autant dire qu'il est pas copain avec ea "nailgun".
En toute franchise, jonathan et moi-même (jb) sommes un peu effrayés par cet engin et n'avons pas envie de voir notre enveloppe corporelle perdre de sa valeur à cause de cette machine.
Mais il y en a un pour qui le nailgun fut une révélation, que dis je, une apparation divine, c'est moulinois, c'est d'ailleurs devenu le "joujou à moulinou", il en use et re-use avec une facilité qui nous surprend et force l'admiration , surtout lorsqu'il veut changer la profondeur de pénétration des clous en tripotant le canon du "fusil" alors que l'air est encore branché, chapeau l'artiste!

retour vers l'imparfait du subjonctif

ce matin, alors que nous eussions pu nous attendre a venir travailler comme chaque jour que dieu fait, et ayant reçu un mail la veille au soir nous disant que nous allions visiter un truc et par conséquent que nous arrivassions une heure plus tard au labo, nous nous sommes embarqués dans le gros 4x4 du prof pour qques minutes de route. apres que nous eumes parcouru ces quelques minutes de route, nous fumes accueillis par une horde de quatres especes de faux mormons qui n'avaient de cesse de penser que nous appréciassions l'architecture de leurs deux maisons centenaires et demi, et qui auraient pu mettre leurs bretelles a couper que nous ne connussions point les techniques de mise en oeuvre de leurs charpentes, bizarres sinon étranges. il tenerent alors a ce que nous sachiassions tout de l'histoire des lieux, en passant par les attaques d'indiens ou autres anecdotes racontant que pour venir chercher de l'or dans les parages il eut au préalable absolument fallu posséder du terrain dans le colorado, terrain qui était gracieusement offert (a l'époque) par l'état, a raison de quelques hectares par bonhomme, d'ou les ranch.

On en a trouvé un!

Mercredi soir, de retour de notre weekend, passage obligé dans notre bistrot désormais favori. Petit cocktail ambiance détendue, chemise ouverte, chaîne en or qui brille, bref, rien de bien exceptionnel.
Quand soudain, à travers la vitrine, nous reconnaissons le maillot de l'équipe de France de foot floqué Benzema ! Rapide réflexion, pour acheter un maillot de la France aux US, faut déjà se lever de bonne heure, mais alors un avec Benzema dans le dos la c'est carrément mission impossible ! Conclusion ce type est français!
Nous sortons donc à l'extérieur pour tenter un "are you french?" suivi d'un "oh putain c'est cool" lorsque'il nous répondit par l'affirmative.
Ce type est de dijon est il est venu ici il y a 6 ans avec sa bite et son couteau et finalement il s'est marié ici et il y vit avec sa femme.
Comme tout bon français qui se respecte, il est actuellement chômeur et titulaire d'un master de je ne sais quoi qui permet de devenir euh.. ou bien alors.. enfin passons...
Après les présentations, la discussion s'engage sur la politique française ainsi que sur les différences philosophiques entre les US et la france, comme par exemple l'annonce surprise du transfert de Nasri à arsenal...
Très bon point pour nous il bosse le weekend dans ce bar, si vous voyez bien ou que c'est que je veux en venir...

rockie mountain national park

une fois la petite promenade en bateau terminée, et un petit mail a notre prof pour prendre notre mercredi (ce qui n'était pas prévu ...) , direction le dodo, puis la voiture pour prendre le chemin du retour en passant par le parc de rockie mountain. le voyage s'est fait sous la pluie, du moins au début, avec des gouttes grosses comme mon poing qui s'écrasent sur le pare brise et qui font une boucan du feu de dieu dans la voiture ... mais les intempéries ne nous ont pas laissés en reste, et notre talent photographique (qui a inspiré yann arthus bertrand), a pu se déchainer sur des paysages tous plus grandioses les uns que les autres ... voyez plutot :bon on va arreter la pour les photos parce qu'elles sont un peu lourdes a mettre sur le blog mais les autres sont tout aussi bien que les chefs d'oeuvres ici présentés. pour résumer : on en a pris plein les yeux, et on en a meme profité pour faire une tite photo dans la neige. a ce propos, nous avons pu relever une particularité américaine : la neige n'est pas froide ! ça ressemble a de la neige, ça sent comme la neige, ça a le gout de la neige, en gros, c'est de la neige, mais a température ambiante ... ce qui a l'avantage pour les ricains de pouvoir pratiquer les sports d' "hiver" en tee shirt ! z'ont d'la chance ...

rafting on da colorado river

Après le match de baseball, pikes peak, le winterpark, voici venu le temps des rires et des chants, ah non du rafting !
Toute la famille de michelle était réunie pour aller s'amuser dans la colorado river en faisant du rafting. Nous avions le forfait "fullday + lunch", en gros pour les non-english, ca veut dire qu'on fait du raft le matin, qu'on s'arrête pour manger et qu'on repart en raft après, bref la journée s'annoncait bien!

Après un petit pipi et un petit caca (très important pour être tranquille dans le bateau !) nous voila parti pour la crique d'où nous allons prendre le départ.



Notre guide, un gamin de 12 ans qui a pas encore mué, (je plaisante il était super cool, mais c'est l'impression qu'il donne au début!), nous explique les rudiments du pagayage (hein? ah, ca existe pas pagayage, bon on va faire comme si..) et c'est parti !




Voila donc la fine équipe sur la colorado river, prête à en découdre avec les "rapids".
Au début, on fait connaissance avec le guide, très sympa finalement, la bave aux lèvres quand je lui dit que j'ai déjà fait du raft dans les alpes, ca cause technique, le courant passe, la journée va être bonne !

Début des hostilités, le français n'aime pas rester dans les clous, et pour animer un peu le voyage, il entame des batailles d'eau avec les autres bateaux, qui prennent ca pas forcement bien au début, mais qui se prennent vite au jeu, oui le français sait comment amuser la masse...résultat des comptes, nous sommes désormais l'équipage des "pirates". apres une petite matinée a ramer sous les ordres de notre compere "ado", voici enfin venue l'heure du picnic. et la, l'américain fait comme toujours dans la démesure. là ou une organisation française aurait préparé une demi sandwich jambon-meme-pas-beurre en guise de repas, l'américain a prévu un barbeuc et tout ce qu'il faut pour préparer des hamburgers et des hot dogs, le tout accompagné de tranches de pasteques et de petits gateaux pour le dessert. en gros, on s'en est mis plein la panse.


Puis l'après midi, retour sur l'eau, c'était plus calme, y'a fallut ramer, dur dur, mais le francais ne se laisse pas abbattre et à l'idée de l'apéro qui l'attendait à l'arrivée, le français s'est surpassé et a mis une monumentale race à ses poursuivants. De l'avis même du guide : "cette rivière est vraiment trop calme pour vous!" c'est lui qui l'a dit !

Bref pour résumer cette article, qui comme vous l'avez surement vu ne nous a pas beaucoup inspiré, nous avons été faire du rafting sur la colorado river et c'était chanmé !

yamakuzzi

apres la petite journée passée a pikes peak, direction a coté de denver, au beau milieu du parc naturel de rockie mountain, ou la famille de michelle avait élu domicile dans un hotel a 10 000$ la nuit. nous étions donc la pour deux nuits. cela nous a quand meme laissé le temps de profiter un peu de ce que nous avions sous la main. pour commencer : le jaccuzzi. et oui, c'est l'avantage de faire partie intégrante de la bourgeoisie américaine ...
alors apres ce petit bain bien sympa dans une eau a 104°F (ça fait super chaud ...), direction la piscine de l'hotel ou c'est bien écrit de pas plonger mais que on sait pas lire quand c'est écrit en anglais, alors on plonge quand meme.

apres un bon BBQ et une bonne nuit de sommeil (ou on a rien cassé), direction le winter park, pour faire un tit peu de luge et une tite promenade sur les sommets, meme que c'est vachement haut.

let's go rockies

vendredi soir était le début de notre (gros) week end pas abusé du tout ... commençons donc par le commencement : notre premier match de base ball.

il opposait les rockies du colorado aux pirates de pittsburg. l'ambiance était au rendez vous dès l'arrivée au stade (un peu comme avant un match de foot en france en somme) : du monde partout et des hotdogs dégueulasses a tous les coins de rue. le stade est, comme il se doit, monumental, avec sa horde de boutiques ou on peut avoir pour les yeux de la tete une grosse main en mousse trop cool, ses fast foods dans tous les sens, des stands de lancer de balle ou de "battage" (en gros on met les gens dans une cage pour qu'ils envoient ou renvoient une balle, et ça coute un truc comme 7$ les 10 lancers ...). une fois a notre place, on commence enfin a voir du monde sur la pelouse, et le génie américain entre en scene : ils enlevent la bache géante qu'ils ont déroulée sur tout le diamant a cause de la pluie qui pouvait abimer la terre battue, pour tout de suite apres arroser cette meme terre battue au tuyau d'arrosage ... bon admettons ... une fois cette opération effectuée, la pelouse tondue et les lignes tracées (juste avant d'etre a moitié effacées par les arbitres qui n'aiment pas les lignes blanches par terre), le match peut (enfin) commencer ...

ah non, d'abord, l'hymne national : oui l'américain est pour le moins patriote, il chante donc son hymne a tout bout de champs dans un silence de cathédrale (fin le silence c'est autour de l'hymne, parce que chanter une chanson en silence c'est pas bien évident ... un petit coucou a ce propos a véronique sanson, idole des sourds ...)
le jeu en lui meme est assez sympa a regarder, quoique mes deux comperes qui ne cherchaient pas a comprendre les regles expliquées par une mémé qui ramonait du goulot, le qualifièrent de "way boring". donc on va dire qu'on passe sur l'épisode du jeu, et si cela vous interesse vous pourrez toujours soit me demander soit vous débrouiller un peu et regarder sur wiki ... par contre, la ou on s'est mis d'accord, c'est sur tout ce qui se passe autour du jeu. pour faire simple, un match se décompose en 9 reprises. les pauses entre chaque reprises laissent a nos amis US tout le loisir de déchainer leur imagination débordante : on peut donc apercevoir pendant ce temps qui un rigolo qui traverse la pelouse le plus vite possible sous les hourras du public pour gagner un lavage gratuit de son vélo par le vendeur de hotdog a la sortie, qui une autre guignol qui essaie de taper une balle avec une batte pour gagner une tringle a rideaux ... édifiant ...

en résumé, le match en lui meme est assez sympa mais pourri par toute une cohorte d'animations toutes plus débiles les unes que les autres qui ralentissent beaucoup le rythme du jeu ... mais on est quand meme récompensé de notre attente par une petite danse de la belle mascotte des rockies, denver, le dernier dinosaure, que c'est mon ami et bien plus encore, et ça, ça vaut limite tout l'or du monde ...

Pikes Peak hill climb

Tout amateur de sport mécanique qui se respecte a déjà entendu parlé, voire rêvé, de la course de côte de pikes peak, la plus vieille et la plus célèbre course de côte au monde. J'en avais rêvé, le colorado l'a fait, la montagne pikes peak est à environ 120 miles de là ou nous habitons, c'était donc le moment ou jamais de réaliser ce rêve d'enfant et de pouvoir dire.. "j'y étais".
La course avait lieu dimanche, ouverture des portes, 4h du mat, ouch ca pique, surtout quand on passe la soirée au resto puis au ciné pour voir the dark night et qu'on rentre à 2h passé et, il me semble important de le noter, qu'il y a 1h 30 de route pour rejoindre la course à partir de la où nous dormions.. bref la nuit fut courte..

Nous avons été accueillis par les parents de Bryttany (la mariée pour ceux qui suivent) et nous avons été mangé un bon gros steack au "Texas Roadhouse" (Déjà le nom annonce la couleur, on va pas y manger bio...). Voila la tronche de ce qu'on a mangé..


Ensuite petite séance ciné pour aller voir batman et ensuite dodo, enfin sieste, car au bout d'une longue heure de sommeil, on se lève on se douche et c'est parti pour grimper vers pikes peak !!
Après quelques mauvaises directions et autres fausses routes nous voila enfin sur le lieu de la course. L'ambiance y est électrique, tout le monde s'affaire autour des voitures, et, chose très étonnante, il est très facile de communiquer avec les pilotes. Pas de barrières, pas de sécurité, c'est la grande réunion de famille!
Afin de rejoindre l'endroit que nous avions choisi pour voir la course, nous devons emprunter la route que vous emprunter quelques heures plus tard les voitures, qui pour certaines frôlent les 1000ch...



Nous voila au départ, je vous raconte pas comme on est excité, j'ai bien envie d'y aller comme un porc sur la piste, mais notre pontiac avec sa $%*!:%* de boîte auto ne nous laisse pas beaucoup d'espoir et lors du premier virage ou l'on peut apercevoir la moitié des états unis tellement la falaise est abrupte, on s'est vite calmés..

Après quelques recherches nous trouvons enfin la perle rare.. Un magnifique virage à 180° assez large pour laisser libre cours à la folie des pilotes, suivi d'une longue ligne droite, bref LE spot magique !
Nous nous installons donc au seul endroit encore disponible qui nous permet d'avoir une vue imprenable sur les bolides qui vont arriver. Après réflexion nous sommes pile à la sortie de la corde du virage, donc si y'en a un qui s'enflamme, on pourra le voir de très près...

Après une petite heure d'attente, un bruit rauque envahit la montagne, d'abord lointain, il se fait
de plus en plus proche, on dirait un troupeau de 103 sp sport avec des cartouches pollini, mais on voit apparaitre ca :

La c'est un fan des frenchies qui voulait un autographe de nous et qui s'est un peu trop rapproché, c'est lassant la célébrité..

et ensuite c'est le défilé, d'abord les oldies, mustang, camaro et compagnie, suivi par les voitures récentes, subaru mitsubishi lancer evo X (et oui déjà!) et enfin les protos, plus foufou les uns que les autres et pour finir avec la XL7 monster du japonais qui a gagné l'an dernier.


Enfin viennent les motos, les quads, les side cars, et enfin les camions!



A la fin de la compétition, et on a trouvé ca vraiment génial, tous les pilotes redescendent de la montagne, non pas à cheval, mais avec leur bolide et tapent dans la main des gens qui sont au bord de la route, pour les remercier de leur présence et posent ensuite une accélération à décoiffer un danseur de tectonique et à faire mettre la clé sous la porte de la raffinerie la plus proche..

C'était vraiment ultra impressionant, comme à la grande époque des ari vatanen et autre michelle mouton, et on ne pensait pas pouvoir voir ca de nos propres yeux un jour... et pourtant si! merci le colorado et merci l'université de nous avoir lâché 3 jours de congés payés!

new game

le français aime a ne pas avoir l'impression de perdre son temps. ceci pris en compte, et n'oubliant pas son coté macgyver, le français n'a de cesse que d'inventer de nouvelles occupations. apres la table basse de ce matin, cette apres midi était plutot dédiée à la détente :le principe est simple : apres avoir tracé une cible sur un bout de bois (ronds obtenus grâce a un gobelet de café, un bouchon de bouteille et une main), le français se munit d'un tournevis, cruciforme de préférence (bien que tout autre tournevis puisse convenir, mais moins bien. cela marche aussi avec une agrapheuse pneumatique, un marteau, une scie circulaire (modèle a prise US seulement), une paire de lunettes de protection, ou meme un gant de travail), qu'il maintient a bout de bras, avant de l'affaler aussi violemment que possible sur le bout de bois, de préférence au centre de la cible (ça dépend de qui si vous avez envie de gagner ou pas, mais que nous on pense qu'il est plus mieux de jouer qu'on gagne). le joueur qui vient de prendre son tour marque alors le nombre de points correspondant a la zone touchée.sur le présent modèle, un espace a été aménagé spécialement dans le but de retranscrire les scores de chacun des joueurs (modèle édition deluxe)


bon on vous rassure, on bosse quand meme, meme si en ce moment on meuble un peu le temps en attente d'une commande de matos qui n'est pas encore arrivée ... mais quand ça sera la on bossera ! (un peu ...)

elliot's bar

Dans sa recherche perpétuelle d'endroits où il se sentira bien, le français a marqué un point décisif en découvrant le elliot's bar, bar à cocktail des plus charmants. Notre première pensée lors de notre première visite a du ressembler à "mais qu'est ce que c'est que ce buibui où y'a personne??"
Mais après avoir rencontré son charismatique "bar tender" et y être retourné lorsqu'il y avait foule, c'est décidemment un bar avec une sacrée ambiance (un peu comme le "chalet bar", nan je déconne...).
Le patron est super sympa, à l'air shooté en permanence, mais il adore les français et on adore ses cocktails, la boucle est bouclée et ce sera désormais notre point de ralliement, lorsque l'on est pas à un match de baseball, ou à un rally mythique, ou en train de faire du rafting, ou encore à une party dans un fraternité, ou bien en train de nager dans notre piscine, ou.. nan j'arrete, je sais qu'on a le stage le plus exceptionnel je vais pas encore en rajouter...

table top

le programme de ce matin était clair dès notre arrivée : on va rien rien faire de notre journée de travail ... une pensée à alors germé dans nos esprits : "qu'à cela ne tienne ! on va s'occuper". notre certif AFAV en poche, nous avons réfléchi, pour accoucher quelques secondes plus tard d'un projet, né d'une constatation toute simple faite la veille : "on n'a pas de table pour manger dehors !". bah oui, a l'intérieur il fait trop chaud, et puis il faut avouer que ça a du charme de manger au bord de la piscine :) ... on a alors tapé dans les "chutes", on a pris du fromage et du maïs doré qui croque, et on en a fait ça : des croustilles de belinmodèle pähikea, en sapin et douglas massifs, plateau 20x20 inches, hauteur 22 inches, plateau intermédiaire, finition brute ou vernie au choix (spécifier a la commande, modèle présenté : finition brute). délai d'approvisionnement : 1h. 3$ TTC (pris en charge par CSU).

:)

petite satisfaction personnelle ce matin en arrivant au travail :c'était le début d'une petite journée bien sympa, durant laquelle nous avons fabriqué une magnifique ... étagère, dont la fabrication a été ponctuée d'anecdotes de la part de notre doug favori, nous apprenant a manier la clouseuse pneumatique : "y'a un gars qui s'est mis un clou en long dans le pouce, et un autre qui s'est cloué l'index et le majeur ensemble" ... "sounds good !"

vu que vous avez l'air de vous en inquiéter dans vos nombreux commentaires, quelques nouvelles de la piscine : elle passe ses apres midi à faire bronzette pour nous proposer de l'eau chaude en rentrant du travail, ce qui est pour le moins sympa de sa part. elle a en revanche été quelque peu défigurée par le chat de la coloc qui a eu la curiosité de savoir ce que pouvait diantre renfermer ce satané gros truc bleu, puis c'est aperçu un peu trop tard qu'il n'aimait pas l'eau. filant la queue (mouillée) entre les pattes, il a laissé notre reserve d'eau potable (mouillée) en piètre état. apres avoir constaté l'étendu des dégats et enfilé nos blouses de bloc opératoire, nous avons pratiqué l'opération de la derniere chance, nfs chimi-ono, groupe RH, gaz du sang, deux CC d'épinéphrine ... voila notre belle maintenant affublée de toutes jolies rustines, une quinzaine au total, qui en font une pièce unique et convoitée (elle se la raconte d'ailleurs depuis, arguant que les rustines ça plait aux piscinEU, nous avons meme peur qu'elle aille provoquer le bassin de 25m du CSU, au risque de se prendre une bonne paire de gifles derrière les oreilles ...).

what about colorado ?

pendant que nous sommes plongés dans la culture, et vu que l'on dit ici "la culture c'est comme le ketchup heinz, moins on en a, moins on en a" (d'autre traductions donnent : "la culture c'est comme le ketchup heinz (oui le début est le meme je sais), moins on en a, plus faut aller en chercher chez la voisine"), profitons en pour nous plonger quelques minutes sur l'état du colorado (informations données à titre indicatif, ne constituant en rien une référence et dont la liste est loin d'etre exhaustive !).

c'est apres la vente de la louisiane par les français que le colorado nait. il devient état américain apres quelques vadrouilles du vieux Zebulon Pike (retenez bien ce nom, on en reparlera dans quelques jours !) en 1876, ce qui en fait le 38eme état des états unis, 100 ans tout rond apres la déclaration d'indépendance (d'ailleurs c'est officiellement le 4 juillet mais en vrai c'est plutot le 3). c'est le seul état américain situé intégralement au dessus des 1000 mètres (dailleurs notre guide touristique stipule que étant donné l'altitude moyenne assez importante, le voyageur risque d'etre saoul plus vite que d'ordinaire s'il consomme de l'alcool, mais trouvant néanmoins un avantage, je cite :"cela peut s'avérer profitable pour le porte monnaie"). il compte 52 fourteeners, sommets de plus de 14 000 pieds (soit en gros 4300m), et son point culminant est le mont elbert qui affiche 4402m. sa capitale est denver (comme le dernier dinosaure, c'est mon ami et bien plus encore), située a peu pres en plein milieu des 270 000km² de l'état, et qui rassemble en gros 500 000 ames, sur les 4 millions de coloradoguys. l'état compte quelques parcs nationaux dont nous parlerons en début de semaine prochaine (oui le week end va etre énorme !) .pour notre part, nous habitons a fort collins (débrouillez vous un peu pour trouver ou c'est :) ), ville de 120 000 habitants située sur la rivière cache la poudre (avec l'accent s'il vous plait), qui tient sont nom (la rivière hein, pas la ville) des colons français qui planquaient sur ses berges de la poudre pour tirer sur les indiens. elle abrite notemment (c'est le seul énorme truc de la ville, à part nous (oui nous sommes énormes)) CSU dont nous avons déja parlé, université comptant 25 000 étudiants.

voila ! c'était peut etre un peu "boring" a lire mais bon des fois un peu de culture ça fait pas de mal :) et pour vous récompenser d'avoir lu jusqu'ici, une p'tite photo du joli vérin de la table sismique ! vous en avez de la chance !

go rams !

bon un petit peu de culture wikipanda ... vous vous demandez peut etre ce que représente le logo qu'on peut voir a plusieurs endroit sur notre p'tit blog ... ok vous voyez pas ... celui ci :

certains d'entre vous, les plus téméraires, diront "facile c'est un mouton !". nous répondrons : erreur ! et oui ça ressemble a un mouton, enfin plutot a un bélier, mais c'est en fait une sorte de mouflon, appelé selon les sources et les langues mouflon canadien, ram ou big horn sheep, et ça a l'air plutot sympa, voyez plutot :cette sympathique bestiole est la mascotte de CSU (Colorado State University ou université de l'état du colorado (à ne pas confondre avec CU, Colorado University, les ennemis de toujours !)). il y a donc un bonhomme habillé comme suit, qui se ballade dans les stades durant les matches et autres évènements liés à l'activité sportive de l'université ... nous ferons des recherches pour savoir comment on désigne le rigolo qu'il y a la dedans. notre point de vue tend pour le moment du coté du gage pour celui qui a perdu son morceau de bacon dans la fondue de hamburger. la these du volontariat est écartée d'emblée au vu de la chaleur qui regne dans ce bel état du colorado (il fait sous le costume environ 89°C en hiver et 106°C l'été, d'apres les moyennes relevées sur différents sites spécialisés sur la question).

mount rushmore

ce matin, comme tous les matins précurseurs d'une (longue) journée de travail, nous étions particulièrement motivés à l'idée de travailler ... nous n'étions visiblement pas les seuls ... notre mytho chef doug avait apporté des gants de baseball ... on en a donc profité pendant une grosse heure avant d'attaquer le travail, et apres avoir pris le soin d'exploser un néon par terre pour faire marrer doug et se trouver une excuse pour ne pas rester dans l'atelier (bah oui le gaz c'est toxique ...)

what the hell ?

chez nous on vend des ptits bouts de bois taillés en pointe à chaque extrémité pour enlever les saloperies qu'on a entre les dents ... et ben ici, ils ont a peu pres pareil, mais avec du plastique autour, dans un soucis de réduction des emballages et pour lutter activement contre le réchauffement climatique.

god bless america

le français tire toujours le meilleur parti de la situation dans laquelle il se trouve. nous nous sommes donc, hier soir, faits inviter chez les parents de notre "roomie", michelle, pour conclure de façon plaisante et joviale cette semaine ô combien difficile que nous avons vécue (bah oui quand meme une journée entiere de travail ça use son bonhomme !). l'accueil était le meme que la derniere fois : apres une léchouille du poney de 90kg (le français en profite d'ailleurs pour remercier le convertisseur de son téléphone. oui, le français ne compte pas en "pounds". d'ailleurs, le français trouve étrange les unités de l'américain : en effet, en terme de longueurs, ce dernier utilise les pieds, valant 12 pouces, eux meme divisés en 8 unités ... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ... bref, la n'est pas le propos ...revenons en a nos "sheep" (le français profite de son séjour linguisitique pour enseigner quelques rudiements d'anglais a ses amis français restés au pays :) )), le français à eu la joie de voir son assiette (l'américain mange parfois dans des assiettes) se remplir d'environ un kilo de steak "edbeu", accompagné de ses pommes de terre au four, de haricots verts, le tout arrosé d'un godet de vin rouge de californie. mais avant la fin du repas (une part de cheescake avec une tasse de "café" (l'américain n'aime pas le bon café, l'américain boit du café "grandma" : "frandma sait faire du café dmerde"), une petite marche digestive s'imposait, nous permettant d'ailleurs par la meme occasion de nous soustraire a l'haleine du chien familial, qui est la seconde caractéristique qui rapproche cet animal du poney. nous avons alors eu la joie de rencontrer la meilleure amie de michelle, dont le nom nous a échappé a tous les trois, tellement notre esprit était accaparé par ses attributs féminins qu'elle exhibait avec fierté :vous reconnaitrez sans peine la fameuse bannière étoilée, visible sur une bonne partie des habitations outre atlantique. vous vous demanderez alors : "mais a quoi qu'ça sert donc d'avoir du vernis pareil su' les pieds ?! dès qu'on met des chaussures on n'y voit p'u !". nous répondrons : "c'est vachement important la beauté intérieure". oui, l'américain n'a pas qu'un physique ... il a aussi ... une voiture.

comme vous pouvez vous en rendre compte, le français fatigue un peu. et oui, le travail a recommencé aujourd'hui (non mais c'est pas humain de travailler un jour de fete nationale !) ...

fourteen of july

Allons ! Enfants de la Patrie !

Le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie,

L'étendard sanglant est levé ! (Bis)

Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats ?

Ils viennent jusque dans vos bras

Égorger vos fils et vos compagnes.

Aux armes, citoyens !

Formez vos bataillons !

Marchons, marchons !

Qu'un sang impur...

Abreuve nos sillons !

french do it better

le français aime vivre dans un cadre agréable. par voie de fait, le français, meme si cela lui coute quelques efforts qu'il rechigne souvent à exécuter, tend à améliorer le lieu dans lequel il vit et évolue. arrivé dans le colorado, et apres un certain temps d'adaptation nécessaire (oui, le français n'est quand meme pas un robot), le français prend les choses en main : il décide dans un premier temps de tondre la pelouse, muant ce qui ressemblait naguère à une parcelle de foret primaire en un luxuriant jardin, désormais fréquenté par les oiseaux aux couleurs les plus flamboyantes, les papillons les plus somptueux, mais aussi et surtout par les américaines les plus jolies, ce que le français apprécie tout particulièrement. mais le français ne comptait pas s'en arrêter la. il décida donc, dans un éclair de génie, et ce apres quelques recherches sur internet, de se rendre au wal-mart du coin, pour en ramener un gros carton. (oui le fraçais ne dévoile sciemment pas tout de suite le contenu dudit carton, le français aime le suspense). apres quelques nouveaux efforts, qui seront, soit dit en passant, grandement récompensés, le français à créé de ses mains, à partir d'un simple carton, une superbe piscine, qui fera son bonheur et celui de ses colocataires. et oui, le français n'aime pas se laisser dépérir...

le français évolue désormais dans un cadre sympathique et agréable pour ses semblables et pour lui meme. le français a ainsi fait preuve de volonté, de générosité et de vaillance, apanages du français, qui n'a pas peur de faire don de sa personne pour apporter quelques onces de bonheur à l'américain (oui, l'américain, comme le français, n'a de cesse que de rechercher le bonheur (lire à ce propos les oeuvres de tchekov et de le clézio, mais surtout le désopillant candide de voltaire) (oui, le français est cultivé))

quelques regles tout de meme sont a respecter : le français veillera a ne pas appliquer un tel procédé sous des lattitudes trop faibles, marquées par des températures que le français peut qualifier de "fraiches sinon froides" pour un mois de juillet (le français en profite d'ailleurs pour faire un salut amical et sympathique a ses amis français de nouvelle zélande).

une regles d'un tout autre ordre : elle concerne la piscine : le français se doit de faire attention lors des plongeons : oui, le français ne se cogne pas contre la terre en plongeant, c'est la terre qui se cogne contre le français.